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Post-Bac
1

L’entretien clinique chez l’enfant

Psychologie clinique

Définition

Game
un jeu avec des règles souvent immuables, stables (ex : jeux de société)
Play
un jeu totalement libre et spontanée favorisant la créativité de l'enfant

Dimension familiale : l’enfant ne vient pas seul en entretien, il est accompagné d’un adulte. Il va donc falloir tenir compte de l’environnement familial. Le suivi peut être variable (revoir l'enfant seul , voir un peu les parents puis enfant seul, thérapie mère-enfant, thérapie en groupe avec les parents voire les frères et sœurs). Il faut penser aux conséquences dans le lien de confiance à l’enfant mais aussi dans le lien aux parents. Les relevés anamnestique et symptomatologique sont souvent avec les parents. Il faut être attentif à la relation parents/enfants, comment est elle verbalisé.

La réalité psychique de l’enfant n’est pas la même que celle de l’adulte : en fonction de son niveau psycho-affectif, la réalité psychique de 2 enfants ne sera pas la même. Il faut donc avoir des connaissances sur le développement cognitif, moteur et affectif des enfants. Il faut comprendre sa subjectivité et comment il perçoit le monde.

Particularité des symptômes de l'enfant : la souffrance s'exprime de manière différente, plus grande liberté dans son fonctionnement psychique. Il y a un mouvement de régression lorsqu'il est en face de problèmes, conflictualité psychique.


Souvent, on va utiliser la médiation et le jeu pendant les entretiens avec les enfants : le support permet de les aider à verbaliser. L’enfant utilise beaucoup le jeu et supports externalisés pour intégrer sa psyché, son quotidien.

? le dessin libre ou thématique, il ne faut pas interpréter le dessin en soi mais faire le lien entre ce qu’on observe sur le dessin et ce qu’on observe pendant l’entretien, les interactions,..

? On peut lui proposer des choses plus figuratives (Playmobil, marionnette, animaux), où l’enfant y dépose quelque chose de sa vie psychique et de sa souffrance.

? WINNICOTT différencie le “Play” et le “Game”. Il développe les Squiggles ( = gribouillages), demandant à l’enfant de dessiner des formes abstraites puis le clinicien ajoute un dessin et ainsi de suite. Ils permettent à l’enfant de parler de lui et favorise l’alliance thérapeutique. On demande à la fin de donner un nom au squiggle et de raconter ce qu’il voit. De la communication non verbale, on l’encourage à verbaliser.

? On différencie le médium malléable (ex : pâte à modeler), l’enfant peut en faire ce qu’il veut. ATTENTION aux surinterprétations et à la projection de notre propre vie psychique.


Vignette clinique :

patiente de 8 ans qui a une petite sœur de 6 ans. Elle a des problèmes de propreté (=énurésie) alors que sa petite sœur non, qui est autoritaire. Le père est décrit comme protecteur mais absent lors des séances. La mère s'identifie énormément à sa fille. La patiente est envoyée par le médecin traitant. La fille insiste plutôt sur l’anxiété. La mère est dans l’attente de solutions miracles alors que la fille demande un espace pour pouvoir s’exprimer. Décès du grand père à 4 ans (photo de lui sur sa table de chevet) et la mère a aussi souffert d’énurésie avec résolution à l’adolescence.

Symptôme : énurésie de jour et de nuit mais pas à l’école, s’isole, ne joue pas avec ses camarades, anxiété de performance (=peur de pas réussir) qui va progressivement se généraliser à la vie de l’enfant qui pourtant se sent bien en classe, réservé à l’école mais colérique à la maison, symptômes physiologiques (maux de ventre, grince des dents = bruxisme), besoin de contrôle (en demande de repères clairs), TOC (plus trop de comportements spontanée, elle porte tous à la bouche). Le 1er entretien est fait avec sa mère, ensuite on voit l’enfant seul. Il aurait fallu investiguer la situation familiale plus en détail.

Post-Bac
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L’entretien clinique chez l’enfant

Psychologie clinique

Définition

Game
un jeu avec des règles souvent immuables, stables (ex : jeux de société)
Play
un jeu totalement libre et spontanée favorisant la créativité de l'enfant

Dimension familiale : l’enfant ne vient pas seul en entretien, il est accompagné d’un adulte. Il va donc falloir tenir compte de l’environnement familial. Le suivi peut être variable (revoir l'enfant seul , voir un peu les parents puis enfant seul, thérapie mère-enfant, thérapie en groupe avec les parents voire les frères et sœurs). Il faut penser aux conséquences dans le lien de confiance à l’enfant mais aussi dans le lien aux parents. Les relevés anamnestique et symptomatologique sont souvent avec les parents. Il faut être attentif à la relation parents/enfants, comment est elle verbalisé.

La réalité psychique de l’enfant n’est pas la même que celle de l’adulte : en fonction de son niveau psycho-affectif, la réalité psychique de 2 enfants ne sera pas la même. Il faut donc avoir des connaissances sur le développement cognitif, moteur et affectif des enfants. Il faut comprendre sa subjectivité et comment il perçoit le monde.

Particularité des symptômes de l'enfant : la souffrance s'exprime de manière différente, plus grande liberté dans son fonctionnement psychique. Il y a un mouvement de régression lorsqu'il est en face de problèmes, conflictualité psychique.


Souvent, on va utiliser la médiation et le jeu pendant les entretiens avec les enfants : le support permet de les aider à verbaliser. L’enfant utilise beaucoup le jeu et supports externalisés pour intégrer sa psyché, son quotidien.

? le dessin libre ou thématique, il ne faut pas interpréter le dessin en soi mais faire le lien entre ce qu’on observe sur le dessin et ce qu’on observe pendant l’entretien, les interactions,..

? On peut lui proposer des choses plus figuratives (Playmobil, marionnette, animaux), où l’enfant y dépose quelque chose de sa vie psychique et de sa souffrance.

? WINNICOTT différencie le “Play” et le “Game”. Il développe les Squiggles ( = gribouillages), demandant à l’enfant de dessiner des formes abstraites puis le clinicien ajoute un dessin et ainsi de suite. Ils permettent à l’enfant de parler de lui et favorise l’alliance thérapeutique. On demande à la fin de donner un nom au squiggle et de raconter ce qu’il voit. De la communication non verbale, on l’encourage à verbaliser.

? On différencie le médium malléable (ex : pâte à modeler), l’enfant peut en faire ce qu’il veut. ATTENTION aux surinterprétations et à la projection de notre propre vie psychique.


Vignette clinique :

patiente de 8 ans qui a une petite sœur de 6 ans. Elle a des problèmes de propreté (=énurésie) alors que sa petite sœur non, qui est autoritaire. Le père est décrit comme protecteur mais absent lors des séances. La mère s'identifie énormément à sa fille. La patiente est envoyée par le médecin traitant. La fille insiste plutôt sur l’anxiété. La mère est dans l’attente de solutions miracles alors que la fille demande un espace pour pouvoir s’exprimer. Décès du grand père à 4 ans (photo de lui sur sa table de chevet) et la mère a aussi souffert d’énurésie avec résolution à l’adolescence.

Symptôme : énurésie de jour et de nuit mais pas à l’école, s’isole, ne joue pas avec ses camarades, anxiété de performance (=peur de pas réussir) qui va progressivement se généraliser à la vie de l’enfant qui pourtant se sent bien en classe, réservé à l’école mais colérique à la maison, symptômes physiologiques (maux de ventre, grince des dents = bruxisme), besoin de contrôle (en demande de repères clairs), TOC (plus trop de comportements spontanée, elle porte tous à la bouche). Le 1er entretien est fait avec sa mère, ensuite on voit l’enfant seul. Il aurait fallu investiguer la situation familiale plus en détail.