A — Les Lycophytes
On distingue trois sous-groupes principaux :
➤ 1. Lycopodiales
- Elles possèdent plusieurs sporanges par sporophyte,
- Ces sporanges sont situés sur des petites feuilles triangulaires (appelées microphylles),
- Le sporophyte domine largement le gamétophyte (c’est la génération visible),
- On peut y observer des tissus conducteurs : xylème et phloème.
➤ 2. Sélaginellales
- Ce groupe est assez rare à l’état sauvage,
- Mais il est présent en jardinerie.
🔸 Particularité :
→ Elles produisent des spores de tailles différentes (hétérosporie) :
- 4 mégaspores (gros, femelles) dans les mégasporanges,
- Microspores (plus petits, mâles) dans les microsporanges.
➤ 3. Isoétales
- Ces plantes ont besoin d’un milieu très humide,
- Comme chez les sélaginellales, on trouve :
- des microsporanges (mâles),
- et des macrosporanges (femelles),
- → selon le même principe d’hétérosporie.
🧠 Remarque :
Le groupe des lycophytes est petit, mais divisé en ces trois sous-groupes :
Lycopodiales, Sélaginellales, Isoétales
B — Les Équisétophytes (appelés aussi Sphénophytes)
Ces plantes présentent les caractéristiques suivantes :
- Leur tige est entourée de rameaux disposés en verticilles,
- ➤ c’est-à-dire en groupes de plus de deux feuilles insérées au même niveau.
- Il existe deux types de tiges :
- des tiges stériles, utilisées pour la photosynthèse,
- et des tiges fertiles, qui portent un strobile (= épi sporifère contenant les sporanges).
🧪 Utilisation :
Les Équisétophytes sont très utilisées en médecine et en pharmacie.
Les spores et les élatères
Les spores de ces plantes sont entourées de structures appelées élatères :
- Ce sont des membranes en spirale accrochées à la spore,
- Elles proviennent d’une partie de la capsule du sporange,
- Elles réagissent à l’humidité en se déroulant, ce qui facilite la dispersion des spores.