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<img class=" src="https://cdn.jsdelivr.net/gh/jdecked/twemoji@16.0.1/assets/svg/1f4d8.svg"/> Fiche de rĂ©vision : Les femmes, l’éducation et la vie religieuse Ă  l’époque moderne (XVIe–XVIIIe siĂšcle)


I. Exclusion progressive des femmes de l’enseignement au XVIIᔉ siĂšcle

<img class=" src="https://cdn.jsdelivr.net/gh/jdecked/twemoji@16.0.1/assets/svg/1f3eb.svg"/> Fin des femmes enseignantes

  • À la fin du XVIIᔉ siĂšcle → disparition quasi totale des femmes dans l’enseignement.
  • Seules quelques-unes continuent illĂ©galement, souvent filles de maĂźtres Ă©crivains.

<img class=" src="https://cdn.jsdelivr.net/gh/jdecked/twemoji@16.0.1/assets/svg/1f539.svg"/> Exemple : Catherine Duthil (1713)

  • Enseigne Ă  21 enfants depuis 22 ans Ă  son domicile.
  • DĂ©noncĂ©e par jalousie de ses collĂšgues → accusĂ©e d’enseignement illĂ©gal.

<img class=" src="https://cdn.jsdelivr.net/gh/jdecked/twemoji@16.0.1/assets/svg/2696.svg"/> Cadre légal et religieux

  • Seules les « rĂ©gentes » peuvent enseigner lĂ©galement → soumission totale Ă  l’évĂȘque.
  • Marque le dĂ©but d’une logique d’exclusion des femmes des fonctions publiques.
  • Le clergĂ© cherche Ă  limiter la prĂ©sence fĂ©minine dans les espaces de savoir et d’autoritĂ©.

II. L’éducation des filles et les femmes laĂŻques : un engagement chrĂ©tien

<img class=" src="https://cdn.jsdelivr.net/gh/jdecked/twemoji@16.0.1/assets/svg/1f469-200d-1f9b3.svg"/> Les femmes seules : une inquiétude sociale

  • Étude de Scarlett Beauvalet-Boutouyrie, La femme seule Ă  l’époque moderne.
  • Deux catĂ©gories :
  1. Célibataires définitives
  2. Veuves

<img class=" src="https://cdn.jsdelivr.net/gh/jdecked/twemoji@16.0.1/assets/svg/1f4ca.svg"/> Taux de célibat

  • Angleterre : 20 % (XVIIᔉ) → 10 % (XVIIIᔉ)
  • France : 7 % (1660–64) → 14 % (1785–87)

<img class=" src="https://cdn.jsdelivr.net/gh/jdecked/twemoji@16.0.1/assets/svg/1f3d9.svg"/> En ville

  • Plus de femmes cĂ©libataires qu’à la campagne → dĂ» Ă  la domesticitĂ© urbaine.
  • Avec les veuves, la moitiĂ© des femmes urbaines sont “seules”.

<img class=" src="https://cdn.jsdelivr.net/gh/jdecked/twemoji@16.0.1/assets/svg/2694.svg"/> Conséquences sociales

  • Le mariage reste le seul statut lĂ©gitime : ĂȘtre mariĂ©e ou religieuse.
  • CĂ©libat = suspicion morale, interdiction d’exercer certains mĂ©tiers (dont enseignement).
  • Veuves mieux perçues, mais crainte d’une “dĂ©bauche” potentielle.

<img class=" src="https://cdn.jsdelivr.net/gh/jdecked/twemoji@16.0.1/assets/svg/26ea.svg"/> RĂ©ponse de l’Église

  • CrĂ©ation de sociĂ©tĂ©s sĂ©culiĂšres fĂ©minines : Ɠuvres charitables sous contrĂŽle ecclĂ©siastique.
  • Les femmes seules pauvres → prises en charge par les hĂŽpitaux gĂ©nĂ©raux, avec certificat moral du curĂ©.

III. Les béguines : entre monde et cloßtre

<img class=" src="https://cdn.jsdelivr.net/gh/jdecked/twemoji@16.0.1/assets/svg/1f54a.svg"/> Un statut intermédiaire

  • CommunautĂ©s laĂŻques fĂ©minines en Europe du Nord (Flandres, Lille, Valenciennes, Calais).
  • Vie entre mariage et vie religieuse : vivent entre femmes sans vƓux, libres de se marier.

<img class=" src="https://cdn.jsdelivr.net/gh/jdecked/twemoji@16.0.1/assets/svg/1f4dc.svg"/> Conditions d’admission

  • Calais : veuve d’au moins 18 ans.
  • Valenciennes : issue d’une famille catholique, savoir lire et Ă©crire, Ă©ducation classique.

<img class=" src="https://cdn.jsdelivr.net/gh/jdecked/twemoji@16.0.1/assets/svg/1fab6.svg"/> Mode de vie

  • Conservent leurs biens matĂ©riels.
  • Portent un habit commun et une coiffe (le bĂ©guin).
  • Participent obligatoirement Ă  la messe paroissiale.

<img class=" src="https://cdn.jsdelivr.net/gh/jdecked/twemoji@16.0.1/assets/svg/27a1.svg"/> JugĂ©es trop indĂ©pendantes, les bĂ©guines dĂ©clinent au XVIIᔉ siĂšcle sous la pression de la Contre-RĂ©forme.


IV. Les religieuses et la Réforme catholique

<img class=" src="https://cdn.jsdelivr.net/gh/jdecked/twemoji@16.0.1/assets/svg/271d.svg"/> Le Concile de Trente (1545–1563)

  • Objectif : rĂ©former et discipliner l’Église face au protestantisme.
  • Cas emblĂ©matique : Arcangela Tarabotti, entrĂ©e de force au couvent en 1620, dĂ©nonce L’Enfer des couvents.

<img class=" src="https://cdn.jsdelivr.net/gh/jdecked/twemoji@16.0.1/assets/svg/1f4cb.svg"/> Mesures principales

  • Formation obligatoire des prĂȘtres (latin, sĂ©minaires).
  • ClĂŽture stricte pour toutes les religieuses (25ᔉ session).
  • 16 ans minimum pour entrer ; 25 ans pour ĂȘtre abbesse.
  • Vocation libre exigĂ©e → interdiction des vocations forcĂ©es.
  • 5 annĂ©es probatoires (« cinq ans du Concile ») pour confirmer sa vocation.

<img class=" src="https://cdn.jsdelivr.net/gh/jdecked/twemoji@16.0.1/assets/svg/1f539.svg"/> 1566 – Pape Pie V : impose la clîture totale à toutes les religieuses → arme contre le protestantisme.


V. Le couvent : contrainte ou vocation ?

<img class=" src="https://cdn.jsdelivr.net/gh/jdecked/twemoji@16.0.1/assets/svg/1f4b0.svg"/> Un choix souvent économique

  • Nombreuses entrĂ©es liĂ©es Ă  des raisons sociales et financiĂšres.
  • Ex. Barbara Tarabotti (XVIIᔉ, Venise) : couvent imposĂ© Ă  cause d’un handicap, avec dot spirituelle de 1 200 ducats.
  • Explosion du nombre de couvents Ă  Venise → substitution au mariage coĂ»teux.

VI. La vie conventuelle

<img class=" src="https://cdn.jsdelivr.net/gh/jdecked/twemoji@16.0.1/assets/svg/31-20e3.svg"/> Les Ă©tapes d’entrĂ©e

a. Prise de voile

  • Noviciat dĂšs 15 ans, abandon des vĂȘtements civils, cheveux coupĂ©s.
  • Voile blanc = signe de renoncement.

b. Profession religieuse

  • AprĂšs au moins 1 an.
  • Prononciation des vƓux :
  • pauvretĂ©, chastetĂ©, obĂ©issance, clĂŽture.
  • Prise d’un nouveau nom religieux.
  • CĂ©rĂ©monie = “mort au monde”, mariage mystique avec le Christ (anneau).
  • Vue nĂ©gativement (Tarabotti) ou positivement (ThĂ©rĂšse d’Avila).

<img class=" src="https://cdn.jsdelivr.net/gh/jdecked/twemoji@16.0.1/assets/svg/32-20e3.svg"/> Vie quotidienne

  • Rythme des offices → liturgie des heures.
  • Confession mensuelle, communion rĂ©guliĂšre (avant : annuelle).
  • Certaines religieuses exemptĂ©es temporairement (prĂ©parations, travaux
).

<img class=" src="https://cdn.jsdelivr.net/gh/jdecked/twemoji@16.0.1/assets/svg/33-20e3.svg"/> Activités économiques et éducatives

  • Jardins, vergers, travaux artisanaux (broderies, dentelles).
  • Pensionnats pour jeunes filles nobles dĂšs 6 ans.
  • Exemple : Vittoria de MĂ©dicis → commandes de dentelles depuis son couvent.

<img class=" src="https://cdn.jsdelivr.net/gh/jdecked/twemoji@16.0.1/assets/svg/1f9ed.svg"/> Conclusion générale

Entre le XVIᔉ et le XVIIIᔉ siĂšcle, les femmes passent :

  • d’un rĂŽle Ă©ducatif autonome mais fragile (Ă©coles de femmes)
  • Ă  un encadrement ecclĂ©siastique strict (rĂ©gentes, religieuses).

La RĂ©forme catholique impose un modĂšle de chastetĂ© et d’obĂ©issance, mais certaines femmes — bĂ©guines, religieuses mystiques, Ă©ducatrices — parviennent encore Ă  inventer des espaces d’émancipation spirituelle et intellectuelle.


<img class=" src="https://cdn.jsdelivr.net/gh/jdecked/twemoji@16.0.1/assets/svg/1f4d8.svg"/> Fiche de rĂ©vision : Les femmes, l’éducation et la vie religieuse Ă  l’époque moderne (XVIe–XVIIIe siĂšcle)


I. Exclusion progressive des femmes de l’enseignement au XVIIᔉ siĂšcle

<img class=" src="https://cdn.jsdelivr.net/gh/jdecked/twemoji@16.0.1/assets/svg/1f3eb.svg"/> Fin des femmes enseignantes

  • À la fin du XVIIᔉ siĂšcle → disparition quasi totale des femmes dans l’enseignement.
  • Seules quelques-unes continuent illĂ©galement, souvent filles de maĂźtres Ă©crivains.

<img class=" src="https://cdn.jsdelivr.net/gh/jdecked/twemoji@16.0.1/assets/svg/1f539.svg"/> Exemple : Catherine Duthil (1713)

  • Enseigne Ă  21 enfants depuis 22 ans Ă  son domicile.
  • DĂ©noncĂ©e par jalousie de ses collĂšgues → accusĂ©e d’enseignement illĂ©gal.

<img class=" src="https://cdn.jsdelivr.net/gh/jdecked/twemoji@16.0.1/assets/svg/2696.svg"/> Cadre légal et religieux

  • Seules les « rĂ©gentes » peuvent enseigner lĂ©galement → soumission totale Ă  l’évĂȘque.
  • Marque le dĂ©but d’une logique d’exclusion des femmes des fonctions publiques.
  • Le clergĂ© cherche Ă  limiter la prĂ©sence fĂ©minine dans les espaces de savoir et d’autoritĂ©.

II. L’éducation des filles et les femmes laĂŻques : un engagement chrĂ©tien

<img class=" src="https://cdn.jsdelivr.net/gh/jdecked/twemoji@16.0.1/assets/svg/1f469-200d-1f9b3.svg"/> Les femmes seules : une inquiétude sociale

  • Étude de Scarlett Beauvalet-Boutouyrie, La femme seule Ă  l’époque moderne.
  • Deux catĂ©gories :
  1. Célibataires définitives
  2. Veuves

<img class=" src="https://cdn.jsdelivr.net/gh/jdecked/twemoji@16.0.1/assets/svg/1f4ca.svg"/> Taux de célibat

  • Angleterre : 20 % (XVIIᔉ) → 10 % (XVIIIᔉ)
  • France : 7 % (1660–64) → 14 % (1785–87)

<img class=" src="https://cdn.jsdelivr.net/gh/jdecked/twemoji@16.0.1/assets/svg/1f3d9.svg"/> En ville

  • Plus de femmes cĂ©libataires qu’à la campagne → dĂ» Ă  la domesticitĂ© urbaine.
  • Avec les veuves, la moitiĂ© des femmes urbaines sont “seules”.

<img class=" src="https://cdn.jsdelivr.net/gh/jdecked/twemoji@16.0.1/assets/svg/2694.svg"/> Conséquences sociales

  • Le mariage reste le seul statut lĂ©gitime : ĂȘtre mariĂ©e ou religieuse.
  • CĂ©libat = suspicion morale, interdiction d’exercer certains mĂ©tiers (dont enseignement).
  • Veuves mieux perçues, mais crainte d’une “dĂ©bauche” potentielle.

<img class=" src="https://cdn.jsdelivr.net/gh/jdecked/twemoji@16.0.1/assets/svg/26ea.svg"/> RĂ©ponse de l’Église

  • CrĂ©ation de sociĂ©tĂ©s sĂ©culiĂšres fĂ©minines : Ɠuvres charitables sous contrĂŽle ecclĂ©siastique.
  • Les femmes seules pauvres → prises en charge par les hĂŽpitaux gĂ©nĂ©raux, avec certificat moral du curĂ©.

III. Les béguines : entre monde et cloßtre

<img class=" src="https://cdn.jsdelivr.net/gh/jdecked/twemoji@16.0.1/assets/svg/1f54a.svg"/> Un statut intermédiaire

  • CommunautĂ©s laĂŻques fĂ©minines en Europe du Nord (Flandres, Lille, Valenciennes, Calais).
  • Vie entre mariage et vie religieuse : vivent entre femmes sans vƓux, libres de se marier.

<img class=" src="https://cdn.jsdelivr.net/gh/jdecked/twemoji@16.0.1/assets/svg/1f4dc.svg"/> Conditions d’admission

  • Calais : veuve d’au moins 18 ans.
  • Valenciennes : issue d’une famille catholique, savoir lire et Ă©crire, Ă©ducation classique.

<img class=" src="https://cdn.jsdelivr.net/gh/jdecked/twemoji@16.0.1/assets/svg/1fab6.svg"/> Mode de vie

  • Conservent leurs biens matĂ©riels.
  • Portent un habit commun et une coiffe (le bĂ©guin).
  • Participent obligatoirement Ă  la messe paroissiale.

<img class=" src="https://cdn.jsdelivr.net/gh/jdecked/twemoji@16.0.1/assets/svg/27a1.svg"/> JugĂ©es trop indĂ©pendantes, les bĂ©guines dĂ©clinent au XVIIᔉ siĂšcle sous la pression de la Contre-RĂ©forme.


IV. Les religieuses et la Réforme catholique

<img class=" src="https://cdn.jsdelivr.net/gh/jdecked/twemoji@16.0.1/assets/svg/271d.svg"/> Le Concile de Trente (1545–1563)

  • Objectif : rĂ©former et discipliner l’Église face au protestantisme.
  • Cas emblĂ©matique : Arcangela Tarabotti, entrĂ©e de force au couvent en 1620, dĂ©nonce L’Enfer des couvents.

<img class=" src="https://cdn.jsdelivr.net/gh/jdecked/twemoji@16.0.1/assets/svg/1f4cb.svg"/> Mesures principales

  • Formation obligatoire des prĂȘtres (latin, sĂ©minaires).
  • ClĂŽture stricte pour toutes les religieuses (25ᔉ session).
  • 16 ans minimum pour entrer ; 25 ans pour ĂȘtre abbesse.
  • Vocation libre exigĂ©e → interdiction des vocations forcĂ©es.
  • 5 annĂ©es probatoires (« cinq ans du Concile ») pour confirmer sa vocation.

<img class=" src="https://cdn.jsdelivr.net/gh/jdecked/twemoji@16.0.1/assets/svg/1f539.svg"/> 1566 – Pape Pie V : impose la clîture totale à toutes les religieuses → arme contre le protestantisme.


V. Le couvent : contrainte ou vocation ?

<img class=" src="https://cdn.jsdelivr.net/gh/jdecked/twemoji@16.0.1/assets/svg/1f4b0.svg"/> Un choix souvent économique

  • Nombreuses entrĂ©es liĂ©es Ă  des raisons sociales et financiĂšres.
  • Ex. Barbara Tarabotti (XVIIᔉ, Venise) : couvent imposĂ© Ă  cause d’un handicap, avec dot spirituelle de 1 200 ducats.
  • Explosion du nombre de couvents Ă  Venise → substitution au mariage coĂ»teux.

VI. La vie conventuelle

<img class=" src="https://cdn.jsdelivr.net/gh/jdecked/twemoji@16.0.1/assets/svg/31-20e3.svg"/> Les Ă©tapes d’entrĂ©e

a. Prise de voile

  • Noviciat dĂšs 15 ans, abandon des vĂȘtements civils, cheveux coupĂ©s.
  • Voile blanc = signe de renoncement.

b. Profession religieuse

  • AprĂšs au moins 1 an.
  • Prononciation des vƓux :
  • pauvretĂ©, chastetĂ©, obĂ©issance, clĂŽture.
  • Prise d’un nouveau nom religieux.
  • CĂ©rĂ©monie = “mort au monde”, mariage mystique avec le Christ (anneau).
  • Vue nĂ©gativement (Tarabotti) ou positivement (ThĂ©rĂšse d’Avila).

<img class=" src="https://cdn.jsdelivr.net/gh/jdecked/twemoji@16.0.1/assets/svg/32-20e3.svg"/> Vie quotidienne

  • Rythme des offices → liturgie des heures.
  • Confession mensuelle, communion rĂ©guliĂšre (avant : annuelle).
  • Certaines religieuses exemptĂ©es temporairement (prĂ©parations, travaux
).

<img class=" src="https://cdn.jsdelivr.net/gh/jdecked/twemoji@16.0.1/assets/svg/33-20e3.svg"/> Activités économiques et éducatives

  • Jardins, vergers, travaux artisanaux (broderies, dentelles).
  • Pensionnats pour jeunes filles nobles dĂšs 6 ans.
  • Exemple : Vittoria de MĂ©dicis → commandes de dentelles depuis son couvent.

<img class=" src="https://cdn.jsdelivr.net/gh/jdecked/twemoji@16.0.1/assets/svg/1f9ed.svg"/> Conclusion générale

Entre le XVIᔉ et le XVIIIᔉ siĂšcle, les femmes passent :

  • d’un rĂŽle Ă©ducatif autonome mais fragile (Ă©coles de femmes)
  • Ă  un encadrement ecclĂ©siastique strict (rĂ©gentes, religieuses).

La RĂ©forme catholique impose un modĂšle de chastetĂ© et d’obĂ©issance, mais certaines femmes — bĂ©guines, religieuses mystiques, Ă©ducatrices — parviennent encore Ă  inventer des espaces d’émancipation spirituelle et intellectuelle.

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