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́L'économie de l'éducation

Chapitre 3 : La pertinence d'une économie de l'éducation


Apports de l'économie de l'éducation


1. La boîte à outils économique


GURGAND (2005) : l'économie de l'éducation s'appuie sur des concepts classiques comme la valeur actualisée et le coût d'opportunité.


L'éducation est vue comme un investissement à long terme, avec une renonciation à un revenu immédiat en attendant des bénéfices futurs.


Cette approche permet une analyse intertemporelle inspirée des théories d'Irving Fisher sur l'investissement en capital physique.


Les choix en matière d'éducation sont aussi considérés comme un problème de mise en œuvre des ressources dans un cadre de rareté.




2. L'Impérialisme économique


LAZEAR (2000) : L'économie est un outil puissant pour expliquer des comportements sociaux, même sans marché explicite. L'éducation devient un investissement qui améliore la qualité du travail.


L'économie de l'éducation fournit des prescriptions sur qui se forme, quand, et à quel niveau.




3. Importance des études empiriques


Les méthodes empiriques telles que l'économétrie et l'économie expérimentale sont utilisées pour tester des hypothèses économiques.


DE MEULEMEESTER et DIEBOLT (2005) soulignent que les hypothèses doivent être confrontées à la réalité, selon la thèse de Milton Friedman (1953).


Évaluation des politiques éducatives : les résultats empiriques montrent que l'éducation joue un rôle clé dans les rendements économiques et l'efficacité des politiques publiques.




4. Faits stylisés


Deming (2022) : Le capital humain explique une partie importante des écarts de salaire, et son investissement produit des rendements élevés.


L'évaluation des politiques éducatives montre que des mesures comme réduire la taille des classes ou améliorer les infrastructures sont efficaces.





Limites de l'économie de l'éducation


1. Fiabilité des tests empiriques


Certaines théories, comme le capital humain et la théorie du signal, sont difficiles à tester empiriquement.


Le sens de causalité entre l'éducation et la productivité est complexe et ne peut être réduit à une relation linéaire.




2. Problèmes de variables manquantes et d'endogénéité


Tester la théorie du capital humain suppose de résoudre des problèmes comme l'endogénéité, où les variables influencent mutuellement les résultats.


La théorie du signal est aussi complexe à tester car elle peut être confondue avec l'augmentation effective des capacités productives par l'éducation.




3. Problèmes de données


Les ambiguïtés dans les résultats empiriques viennent de la qualité des données et de la difficulté de mesurer le capital humain avec précision.


Il existe une corrélation positive entre éducation et salaire, mais il est difficile d'expliquer les différences au niveau macroéconomique.




4. Apports d'autres sciences sociales


DELAMOTTE (1998) : L'économie de l'éducation doit dialoguer avec d'autres disciplines, comme la sociologie, pour enrichir ses analyses.


AKERLOF et KRANTON (2002) : Une approche sociologique permet d'expliquer des phénomènes qui échappent aux modèles économiques traditionnels. Les interactions sociales et les identités sociales influencent la performance scolaire.


Les écoles, en tant qu'institutions sociales, transmettent non seulement des compétences mais aussi des normes sociales.







́L'économie de l'éducation

Chapitre 3 : La pertinence d'une économie de l'éducation


Apports de l'économie de l'éducation


1. La boîte à outils économique


GURGAND (2005) : l'économie de l'éducation s'appuie sur des concepts classiques comme la valeur actualisée et le coût d'opportunité.


L'éducation est vue comme un investissement à long terme, avec une renonciation à un revenu immédiat en attendant des bénéfices futurs.


Cette approche permet une analyse intertemporelle inspirée des théories d'Irving Fisher sur l'investissement en capital physique.


Les choix en matière d'éducation sont aussi considérés comme un problème de mise en œuvre des ressources dans un cadre de rareté.




2. L'Impérialisme économique


LAZEAR (2000) : L'économie est un outil puissant pour expliquer des comportements sociaux, même sans marché explicite. L'éducation devient un investissement qui améliore la qualité du travail.


L'économie de l'éducation fournit des prescriptions sur qui se forme, quand, et à quel niveau.




3. Importance des études empiriques


Les méthodes empiriques telles que l'économétrie et l'économie expérimentale sont utilisées pour tester des hypothèses économiques.


DE MEULEMEESTER et DIEBOLT (2005) soulignent que les hypothèses doivent être confrontées à la réalité, selon la thèse de Milton Friedman (1953).


Évaluation des politiques éducatives : les résultats empiriques montrent que l'éducation joue un rôle clé dans les rendements économiques et l'efficacité des politiques publiques.




4. Faits stylisés


Deming (2022) : Le capital humain explique une partie importante des écarts de salaire, et son investissement produit des rendements élevés.


L'évaluation des politiques éducatives montre que des mesures comme réduire la taille des classes ou améliorer les infrastructures sont efficaces.





Limites de l'économie de l'éducation


1. Fiabilité des tests empiriques


Certaines théories, comme le capital humain et la théorie du signal, sont difficiles à tester empiriquement.


Le sens de causalité entre l'éducation et la productivité est complexe et ne peut être réduit à une relation linéaire.




2. Problèmes de variables manquantes et d'endogénéité


Tester la théorie du capital humain suppose de résoudre des problèmes comme l'endogénéité, où les variables influencent mutuellement les résultats.


La théorie du signal est aussi complexe à tester car elle peut être confondue avec l'augmentation effective des capacités productives par l'éducation.




3. Problèmes de données


Les ambiguïtés dans les résultats empiriques viennent de la qualité des données et de la difficulté de mesurer le capital humain avec précision.


Il existe une corrélation positive entre éducation et salaire, mais il est difficile d'expliquer les différences au niveau macroéconomique.




4. Apports d'autres sciences sociales


DELAMOTTE (1998) : L'économie de l'éducation doit dialoguer avec d'autres disciplines, comme la sociologie, pour enrichir ses analyses.


AKERLOF et KRANTON (2002) : Une approche sociologique permet d'expliquer des phénomènes qui échappent aux modèles économiques traditionnels. Les interactions sociales et les identités sociales influencent la performance scolaire.


Les écoles, en tant qu'institutions sociales, transmettent non seulement des compétences mais aussi des normes sociales.






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