Objectifs du budget de trésorerie ♥️
• Déterminer la trésorerie prévisionnelle et optimiser les frais financiers : connaître à l’avance les déficits (et excédents) de trésorerie permet de mieux préparer les décisions financières à court terme et de mieux maîtriser les frais financiers.
• Vérifier la cohérence entre FR et besoin en BFR : un budget constamment déficitaire est souvent le signe d’une insuffisance du fonds de roulement et nécessite une action au niveau de ce dernier.
• S’assurer de la capacité de l’entreprise à supporter certains décaissements : nouveaux investissements, remboursements d’emprunts, paiement de dividendes, augmentation des stocks, etc.
• Bien communiquer avec les partenaires financiers : l’existence de prévisions établies régulièrement renforce la confiance des banquiers dans l’entreprise.
B. Construction du budget de trésorerie
Horizon des prévisions
L’horizon retenu va de quelques mois à un an. Les prévisions doivent être assez détaillées pour être utiles mais rester réalisables. En pratique, elles sont généralement effectuées mois par mois, sur une durée de 1 an, conformément aux autres budgets.
Informations complémentaires aux différents budgets
Afin de positionner correctement les flux encaissés et décaissés, il faut compléter les informations contenues dans les différents budgets :
• Délais de paiement des opérations courantes
– Dates de paiement des clients
– Conditions de règlement des fournisseurs
– Dates de règlement des salaires et charges sociales
• Dates d’échéances des emprunts
• Commandes passées et non encore livrées
• Date d’encaissement ou de versement des dividendes
• Dates des projets d’investissement ou des cessions d’immobilisations
3. Tableaux préparatoires
 (+ la période antérieure)

Les « autres encaissements » comprennent :
– les subventions (versées par la commune, la région ou autres organismes) ;
– les produits des cessions (d’immobilisations ou de titres financiers) ;
– les dividendes reçus ;
– les indemnités d’assurance, etc.
Les « autres décaissements » comprennent :
– les dividendes versés ;
– les jetons de présence (versés aux membres du conseil d’administration ou du conseil de surveillance).
Dans ces tableaux, les flux prévisionnels sont présentés par nature (ex. : décaissements sur achats, salaires, TVA à décaisser, etc.), quelle que soit leur origine (activité, investissement ou financement).